dimanche 27 novembre 2011

Hongrie, rackettée par Moody's

Après la Slovaquie, c'est au tour de la Hongrie de faire les frais d'une agence de notation, en l’occurrence Moody's.

Alors que ce pays arrive à renflouer sa dette souveraine (réduite de 10% cette année), notamment parce qu'elle ne fait justement pas partie de la zone euro, l'illégitime Moody's a décidé de dégrader la notation de ce pays vendredi dernier.

Le gouvernement hongrois est aussitôt monté au créneau, dénonçant une attaque spéculative :

http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL5E7MP04B20111125

Tout comme pour la Slovaquie, il s'agit d'une punition. Une punition pour ses velléités d'indépendance, une punition pour la nationalisation de son économie (la réduction de la dette a pu se faire grâce à la forte imposition du secteur financier ou l'étatisation des caisses de retraite privées). La Hongrie est punie pour la politique qu'elle a choisie pour solutionner son problème de dette.

http://www.presseurop.eu/fr/content/article/1213931-retrouvailles-ameres-avec-le-fmi

Clairement, les banques franchissent un cap dans leur domination des Etats en leur dictant, en plus du fond (renflouer sa dette souveraine provoquée par ces mêmes donneurs de leçons), la manière dont ils doivent mener leur politique économique quand celle choisie, bien qu'efficace, ne sert pas leurs intérêts.


QU'ON NE NOUS RACONTE PLUS QUE LES PAYS ONT BESOIN D'ETRE PLACE SOUS TUTELLE PARCE QU'INCAPABLES DE GERER LEUR DETTE. Ce n'est qu'un prétexte pour permettre aux banques de dicter leur loi.

Quelles armes restent aux Etats pour se défendre ? Autrement dit, que peut faire d'autre la Hongrie que dénoncer le racket financier dont elle est la cible ? Présentement, elle a dû se soumettre à réengager des pourparlers avec le FMI dont elle s'était écartée en 2009.

Fondamentalement, la seule façon pour un pays de s'émanciper du pouvoir des banques est de s'affranchir de leur moyen de coercition : nationaliser la dette publique et étatiser le système d’emprunt des Etats. Seuls des emprunts contractés auprès d'une banque centrale nationale permet de se prémunir des intérêts privés d'une oligarchie mondiale.

LE CAS DE LA HONGRIE EST L'EXEMPLE MÊME QUE SORTIR DE LA ZONE EURO NE SUFFIT PAS. COMME LE CLAME FRANÇOIS ASSELINEAU, IL FAUT SORTIR DE L'UNION EUROPÉENNE ET RÉTABLIR LES PLEINS POUVOIRS DE LA BANQUE DE FRANCE AFIN DE RECOUVRIR NOTRE INDÉPENDANCE ET NOTRE SOUVERAINETÉ NATIONALE.




http://www.romandie.com/news/n/_Hongrie_la_degradation_de_la_note_par_Moody_s_est_une_attaque_speculative251120111211.asp


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