lundi 26 septembre 2011

Selon Jürgen STARK, ex économiste en chef de la BCE, les déséquilibres budgétaires dans la zone euro risquent de saper la stabilité, la croissance et l’emploi de l’Union économique et monétaire


LE TESTAMENT DE Jürgen STARK, L’ÉCONOMISTE EN CHEF DE LA BCE QUI A DÉMISSIONNÉ DE SES FONCTIONS IL Y A QUELQUES JOURS : Selon lui, « Les déséquilibres budgétaires en très forte hausse dans la zone euro dans son ensemble et la situation extrême de certains pays pris individuellement risquent de saper la stabilité, la croissance et l’emploi, de même que la pérennité de l’Union économique et monétaire (UEM) elle-même ».
Le rapport indique que l’euro ne pourrait éventuellement être sauvé que sous les conditions suivantes :
- que des « sanctions financières automatiques » soient imposées aux pays dont le déficit dépasse les 3% du PIB,
- que les déficits budgétaires nationaux soient approuvés au niveau européen en cas de dépassement des niveaux de sécurité,
- que les États soient placés sous tutelle financière si les programmes d’ajustement ne remplissent pas les objectifs.
Bref, EURO = FIN DE LA DÉMOCRATIE ET DICTATURE À L’ÉCHELLE DU CONTINENT.
QU’EN PENSENT LES ALTER-EUROPÉISTES, ET NOTAMMENT LE FRONT DE GAUCHE ? M. Mélenchon va aller convaincre les Allemands, les Autrichiens, les Néerlandais, les Finlandais, etc., qu’ils ont tort ? C’est ça ?

dimanche 25 septembre 2011

Silence sur l’Europe et les contraintes des traités européens, promesses bidons, François HOLLANDE lance « la nouvelle donne » pour les gogos


François Hollande a prononcé un discours pathétique à Nantes sur son nouveau slogan politique : la « NOUVELLE DONNE ».
C’est la traduction mot à mot – et sans la moindre imagination – du slogan du « New Deal » lancé par Roosevelt en… 1933, il y a 78 ans !
Lisez cet article du Point :
- les paroles sont plus creuses les unes que les autres,
- aucun problème n’est expliqué aux Français,
- M. Hollande aligne les promesses bidons auxquelles personne ne croit plus,
- il fait silence complet sur l’Europe,
- il ne dit pas un mot des contraintes des traités européens, ce qui fait de sa promesse « d’industrie forte » une bouffonnerie de plus,
- etc.
QUESTION GRAVE : JUSQU’À QUAND LES FRANÇAIS VONT-ILS ACCEPTER QUE LES RESPONSABLES POLITIQUES ET LES GRANDS MÉDIAS LES PRENNENT POUR DES CONS ?
Excusez-moi pour la vulgarité du propos mais il traduit parfaitement la colère que je ressens devant une classe politique et médiatique aussi lâche, incompétente, servile, et finalement extrêmement méprisante pour le peuple français.
François Asselineau

Militantisme UPR : ce qu'il se fait ailleurs

Voici le bilan de la tournée de François Asselineau dans les départements du Gard, de l’Hérault, de l’Aude et du Vaucluse



La tournée de François Asselineau dans les départements du Gard, de l’Hérault, de l’Aude et du Vaucluse au cours de la semaine du 17 au 22 janvier 2011 s’est révélée fructueuse.


Elle a commencé le lundi 17 janvier, de 12H30 à 14h00, par un débat sur la radio Divergence FM, dans le cadre de l’émission politique “Provoscopie” très écoutée dans la région de Montpellier (plusieurs dizaines de milliers d’auditeurs en direct ou en différé).


Ce débat fut, comme prévu, spécialement animé puisqu’il opposa François Asselineau à l’ancien ministre communiste des transports Jean-Claude Gayssot (majorité régionale PS) et à l’un des secrétaires nationaux du Nouveau Centre (droite, majorité présidentielle) Julien Devèze.



Nous laissons à nos lecteurs le soin de se faire une opinion sur ce débat qu’ils peuvent réécouter sur notre site www.u-p-r.fr.
Pour la petite histoire, il faut savoir que les deux contradicteurs de François Asselineau sont sortis du studio la tête basse et l’air déconfit. Le débat a révélé à la fois l’indigence de leur réflexion sur l’Europe, la connivence burlesque qui relie ces deux pseudo-opposants sur cette question centrale, et l’absence fascinante de tout argument sérieux à opposer aux analyses du président de l’UPR. Un détail qui ne trompe pas : le blog personnel de Julien Devèze (qui porte un intitulé américain :”So future” cf. http://sofuture.midiblogs.com/) n’a fait nulle mention du débat avec François Asselineau alors qu’il reprend d’ordinaire scrupuleusement les faits et gestes de son propriétaire.
Il est des silences qui sont plus éloquents que de longs discours….
L’après-midi même, François Asselineau a prononcé une version très raccourcie de sa conférence “Les impasses de l’Europe” devant les élèves de l’École Pôle Sud, une école de classes préparatoires à l’entrée à Sciences Po et aux écoles de journalisme. Une quarantaine d’étudiants étaient présents et le moins que l’on puisse dire est qu’ils n’étaient a priori pas favorables aux analyses de notre mouvement.
Dressés dès la prime enfance pour intégrer l’ultra-européiste et ultra-atlantiste Sciences Po ou les non moins euro-atlantistes écoles de journalisme, la plupart des étudiants qui ont pris la parole n’ont trouvé à objecter, à l’issue de la conférence, que les poncifs du prêt-à-penser européiste, sans tenir le moindre compte des informations qui venaient de leur être présentées :“l’Europe c’est la paix”, “le programme Erasmus” et “l’euro qui évite d’aller changer de l’argent quand on est en Allemagne”furent les “arguments” avancés.
L’un des étudiants, souhaitant sans doute jouer les vedettes devant ses collègues, interpella en outre François Asselineau en le qualifiant de “personnage de roman”. C’était la façon qu’il avait trouvé maligne d’affirmer à la cantonade que le président de l’UPR était bien bête de ne pas avoir joué le jeu du système et d’avoir renoncé à gagner le pactole que lui auraient valu ses diplômes en allant diriger une grande banque. François Asselineau lui rétorqua avec le sourire que cette remarque était profondément pathétique de la part d’un jeune homme de 19 ans : “A écouter votre question, on dirait que c’est moi qui ai 19 ans et vous qui en avez 53…” lui dit-il, ce qui fit tomber un lourd silence sur l’assistance.
Car ce cynisme revendiqué n’était pas général : à l’issue de la conférence, plusieurs étudiants, qui étaient restés silencieux pendant la séance de questions-réponses, sont venus discrètement demander l’adresse du site Internet de l’UPR et les lieu et horaire précis de la conférence suivante à Montpellier.
Le lendemain mardi 18 janvier fut l’occasion de tenir à Narbonne la conférence sur le thème : “Sortir de l’euro : mode d’emploi”. Ce fut l’insuccès de la semaine (il en faut bien un !) car si la conférence passionna l’auditoire, celui-ci était extrêmement clairsemé. Notre ami Cyril avait pourtant trouvé un cadre parfait. Mais malgré tous ses efforts, il n’avait pas réussi à convaincre toutes ses connaissances à venir en masse assister à une présentation sur les questions monétaires. Lequel d’entre nos militants n’a pas déjà ressenti cette difficulté d’inciter les Français à se détacher de leur poste de télévision pour venir écouter autre chose ?
Il est vrai aussi que c’était la première fois que nous organisions une réunion publique dans le département de l’Aude. Quelques contacts prometteurs ont cependant été noués à l’issue de la soirée.
A Avignon le lendemain, ce furent en revanche une bonne cinquantaine de personnes qui restèrent bouche bée pendant l’exposé qui se tenait dans le cadre prestigieux de la salle des fêtes de l’Hôtel de Ville d’Avignon.



mercredi 19 janvier : présentation de la conférence "Qui gouverne la France et l'Europe ?" dans la grande salle des fêtes de la mairie d'Avignon

mercredi 19 janvier : présentation de la conférence "Qui gouverne la France et l'Europe ?" dans la grande salle des fêtes de la mairie d'Avignon




Daniel Romani, notre délégué départemental du Vaucluse, aidé de Bruno Rolland du Roscoat et d’Emmanuelle Auriol, notre déléguée départementale du Gard avaient réussi à faire venir de nombreuses personnes qui découvraient l’UPR et ses analyses pour la première fois et qui en restaient sidérées. La séance de questions-réponses fut très animée à l’issue de cette présentation et plusieurs adhésions furent enregistrées ainsi que de nombreuses adresses courriels de sympathisants.





Même très bon résultat et même type de fréquentation le lendemain, dans le cadre moins prestigieux mais plus convivial d’une salle de restaurant à Montfavet. François Asselineau y présenta pour la première fois sa conférence “Faut-il avoir peur de sortir de l’Euro ?” - qu’il représentera à Paris le 8 février prochain.
Il s’agit d’une conférence entièrement nouvelle, plus courte que les autres, dont le rythme est plus soutenu, et qui contient des informations aussi spectaculaires. Bien que le sujet abordé soit parfois technique, la façon de le présenter, la clarté de l’analyse et le caractère stupéfiant de certains éléments rallièrent tous les suffrages. La séance de questions-réponses dura à peu près aussi longtemps que la conférence elle-même et fut suivie d’un très sympathique buffet, organisé avec la générosité de notre délégué départemental Daniel. Plusieurs adhésions et de nombreuses adresses de sympathisants furent également enregistrées à cette occasion. Le dernier carré se sépara à 1 heure et demie du matin passée, en découvrant qu’un mistral glacial balayait la région.




samedi 22 janvier : présentation de la conférence "Pourquoi l'Europe est-elle comme elle est ?" à l'université de Montpellier 3

samedi 22 janvier : présentation de la conférence "Pourquoi l'Europe est-elle comme elle est ?" à l'université de Montpellier 3




Le lendemain, dans le petit village de Saint-Julien de Peyrolas (Gard) qui ne compte que 1200 habitants, plus d’une trentaine de personnes avaient fait le déplacement pour écouter le président de l’UPR. Cela représente en soi un pourcentage remarquable, que l’on aimerait retrouver dans les grandes agglomérations (à l’échelle des 2,2 millions d’habitants de Paris intra-muros, cela représenterait une assistance de quelque 55.000 spectateurs).
Ce fut une grande première en ce sens que non seulement la mairie avait accepté de prêter gratuitement sa vaste salle des fêtes, mais que le maire actuel, et son prédécesseur, avaient tenu à assister l’un et l’autre à la conférence et y restèrent effectivement jusqu’au bout. François Asselineau commença donc sa présentation par rendre un hommage appuyé à Madame le Maire, Christiane BREMOND (PS), pour cet exemple, devenu hélas si rare, d’esprit républicain.
La conférence prononcée était en partie nouvelle et portait pour titre : “Et si nous quittions l’Europe ?”. Le public, composé de spectateurs plus âgés que d’ordinaire, fut extraordinairement attentif et, là aussi, stupéfait de voir se dérouler la logique implacable et les arguments irréfutables du conférencier. Deux adhésions furent enregistrées et une dizaine d’adresses courriels de sympathisants.
Enfin, le samedi 22 janvier après-midi, la conférence intitulée  “Pourquoi l’Europe est-elle comme elle est ?” draina une soixantaine de participants sur le campus désert de l’université Paul Valéry de Montpellier.



Cette conférence, en partie nouvelle également et ouverte à tous, avait été organisée par Camille Ricaud et Arnaud Richard, universitaires, dans le cadre d’un cycle de recherches sur le Nouvel Ordre Mondial. On nota, dans l’assistance très attentive, la présence de M. Jean-Claude Roure, préfet honoraire, ancien directeur de cabinet ministériel, ancien préfet de la Martinique, actuellement en retraite, qui prit la parole à l’issue de la présentation pour en faire valoir l’extrême qualité, tout en tenant à ne pas apparaître comme totalement d’accord avec l’UPR.
Là encore, la réunion se solda par de longs échanges, quelques adhésions et le recueil de nombreuses adresses courriels de sympathisants.
CONCLUSION
Résultats de cette semaine ? Une bonne dizaine de nouvelles adhésions, d’autres en perspective, plus de 90 nouveaux sympathisants nous ayant laissé leurs coordonnées courriels et beaucoup de nouveaux projets à Carcassonne, Marseille, Privas, Nîmes, Perpignan, etc.
Et, partout, la même interrogation fusait chez tous les participants : compte tenu de l’importance de ses analyses et de la qualité de ses présentations, pourquoi - mais pourquoi donc - n’entend-on jamais François Asselineau à la télévision ? ou sur des radios de très grande écoute ? Quand cessera enfin ce scandale ?
Equipe UPR.


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RAPPEL : SI VOUS VOULEZ VOUS AUSSI ORGANISER UNE CONFERENCE de François ASSELINEAU dans votre lieu de résidence, n’hésitez pas à prendre contact avec nous en nous exposant votre projet en quelques mots sur http://www.u-p-r.fr/nous-contacter/
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Portrait d’un kollabo : le ministre des Finances grec salue le contrôle salvateur du FMI, de la Commission européenne et de la BCE


PORTRAIT D’UN KOLLABO : Le ministre grec des Finances, le socialiste Vénizélos, vient de se féliciter que la Grèce soit désormais totalement sous le contrôle de la Commission européenne, de la BCE et du FMI, en des termes que n’aurait pas reniés Pierre Laval en 1943 : « Les défaillances grecques ne sont pas un problème d’intentions mais de capacité, d’habitudes, de structures (…) Heureusement que nous sommes sous contrôle car cela nous permet d’avoir du self-control, et nous sauve !  »
http://www.romandie.com/news/n/_Grece_le_ministre_des_Finances_salue_le_controle_salvateur_de_la_troika210920111209.asp

François Asselineau sur la radio Beur-FM le 06/09/2011


François ASSELINEAU était l’invité MARDI 6 SEPTEMBRE, de 18h15 à 18h30, d’Abdelkrim BRANINE, journaliste présentateur du Forum Débat sur BEUR FM.


L'enregistrement des invités étant de faible qualité, il vaut mieux monter le volume lors de leur intervention.

mardi 20 septembre 2011

Le château de cartes s’effondre : la prochaine fin de l’euro

Après l’Irlande, le Portugal, la Grèce, les risques de faillite de l’Italie et de l’Espagne et la nécessité de les renflouer signent la mort probable de l’euro à court terme.
Car le fardeau financier, de centaines de milliards d’euros d’endettement pourri, repose sur un nombre de plus en plus réduit de pays.
Techniquement, le rachat d’obligations italiennes ou espagnoles est en train de dégrader très rapidement le bilan de la BCE ainsi que celui des banques centrales nationales de l’Eurosystème, dont la Bundesbank.
Au sein de la zone euro, l’Allemagne, le Luxembourg, les Pays Bas et la Finlande ont déjà informé :
  • qu’ils ne paieront plus pour le Fonds Européen de Solidarité Financière,
  • et qu’ils ne souhaitent en aucun cas continuer à dégrader la structure bilantielle de leur Banque centrale nationale.
Cela signifie que l’euro n’a plus longtemps à vivre.
Le gouvernement français, pour sa part, est évidemment pris de court par la tournure des événements puisqu’il était interdit de s’interroger, dans les administrations françaises, sur la survie de l’euro et a fortiori sur la façon de réagir en cas de désastre. [J'en sais quelque chose, puisque c'est justement pour avoir pronostiqué l'explosion de l'euro (dans un dossier très circonstancié remis à M. Sarkozy, ministre des finances, le 18 juin 2004, il y a ... 7ans) que j'ai vu ma carrière brisée.]
Donc :
  • - d’une part M. Sarkozy et son gouvernement n’ont pas d’autre objectif que de vouloir, coûte que coûte, la survie de l’euro, sans même savoir pourquoi d’ailleurs !
  • - mais d’autre part le gouvernement se rend compte des sommes de plus en plus colossales que cela risque de coûter à la France. Et probablement en pure perte puisque les pays précités, eux, ne veulent plus rester dans le Titanic.  La France pourrait en effet voir sa dette publique bondir de 84 à 112% du PIB si elle rachetait des obligations pourries espagnoles ou italiennes.Le risque que l’une ou l’autre des agences de notation retire à la France sa note AAA devient désormais chaque jour plus élevé.
En bref, le gouvernement français, Nicolas Sarkozy en tête, prend la pose de gravité de circonstance devant les caméras. Mais, derrière les portes capitonnées de l’Elysée et de Matignon, on ne sait tout bonnement plus quoi faire.
Au bout du compte, tout le château de cartes risque donc de s’effondrer sur le dernier maillon : l’Allemagne. Et ce sont donc des sommes prodigieuses qui seraient à payer par les contribuables allemands !
Pour Berlin, qui a les yeux rivés sur la situation et qui a déjà préparé secrètement ses plans de sortie, il n’est pas question de laisser se poursuivre ce désastre.
J’estime donc qu’il est probable que l’Allemagne siffle la fin de partie très rapidement.
La fin de l’euro n’est sans doute plus une question d’années mais de mois, sinon de semaines.
Tout en essayant de faire reposer la responsabilité politique sur d’autres, l’Allemagne va probablement briser l’euro d’une façon ou d’une autre, par exemple :
  • en supprimant la libre circulation des transferts financiers entre un État de la zone euro et l’Allemagne,
  • et/ou en refusant tout net d’acheter des obligations italiennes ou espagnoles.
Si c’est en effet ce que décidait l’Allemagne, ces mesures d’apparence technique signifieraient ipso facto la réapparition des monnaies nationales : avec un euro-mark, un euro-franc, un euro-lire, etc., dont les cours fluctueraient instantanément les uns par rapport aux autres.
Il n’y aurait alors plus d’autre solution que de recréer en toute urgence des monnaies nationales sous forme fiduciaire (billets et pièces).
Naturellement, cette réapparition brutale se ferait dans l’impréparation de la France.
Et bien entendu avec des problèmes techniques colossaux en perspective, puisque rien n’a été anticipé.
François Asselineau

lundi 19 septembre 2011


François Asselineau invité de Nicolas Doze sur BFM Business



Les événements donnent tellement raison aux analyses de l’UPR que les choses bougent au niveau médiatique.
Pour la toute première fois, François ASSELINEAU était l’invité de Nicolas DOZE dans son émission « LES EXPERTS DE L’ÉCONOMIE » sur BFM Business, le 16/09/2011. de 09h00 à 10h00.
François ASSELINEAU était confronté à deux autres intervenants :
- Jean-Jacques de BALASY, Président de BARCLAYS CAPITAL FRANCE
- Philippe LENTSCHENER, Fondateur de l’agence de communication VALIOO.